Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

À la neuvième branche.

Luo Qing et les autres avaient attendu dehors pendant trois heures, mais personne n’était sorti.

Zhou Wei ne pouvait pas attendre, mais elle ne pouvait pas non plus s’enflammer. Elle s’appuya contre le mur avec une expression sévère, comme si quelqu’un lui devait de l’argent.

Au bout d’une demi-heure, elle regarda l’heure sur sa montre et baissa le bras. Elle ne put s’empêcher de dire : « Pourquoi ne sont-ils pas encore sortis ? »

Luo Qing et les autres trouvèrent un ordinateur portable et l’entourèrent pour étudier la clé USB que Qiao Nian leur avait donnée. Chacun d’entre eux était un talent dans l’industrie informatique. Après avoir atteint ce niveau de programmation, ils n’avaient plus le cœur à s’intéresser à quoi que ce soit d’autre. Ils avaient tous une expression fanatique.

Sa voix n’était pas douce. Seul Luo Qing était occupé à lui parler, et son ton était extrêmement impatient. « Le jeune maître Bo, Chen Zhu et les autres sont tous avec lui. Pourquoi es-tu si pressée ? »

Sur ce, il continua à discuter du code source dans l’USB avec les gens autour de lui.

« Comment a-t-elle obtenu ce code ? Je l’ai regardé pendant longtemps, mais je ne vois toujours pas comment Mlle Qiao peut utiliser ce code… »

Zhou Wei : « … »

…

Dans la salle d’attente.

Maître Cheng dormait toujours profondément sur la chaise, les yeux fermés. Il n’avait pas la moindre intention de se réveiller.

Bo Jingxing resta là pendant quatre heures et ne put s’empêcher de se sentir un peu impatient. Il regarda la fille qui jouait avec son téléphone sur la chaise à côté de Maître Cheng et lui demanda doucement : « Sœur Qiao, pourquoi Maître Cheng n’est-il pas encore réveillé ? »

Chen Zhu la regarda également avec anxiété.

Depuis que Qiao Nian avait fini de pratiquer l’acupuncture sur Maître Cheng, il était resté allongé comme s’il dormait. Cela faisait presque une demi-journée depuis la fin de l’acupuncture, mais Maître Cheng ne montrait aucun signe de réveil…

Seul Gu San était calme. Il n’était pas du tout anxieux, surtout lorsqu’il vit que Qiao Nian jouait toujours avec son téléphone.

De toute façon, Mlle Qiao n’était pas inquiète. Maître Cheng allait certainement bien !

Maître Cheng était trop important pour la neuvième branche. Bo Jingxing ne comprenait pas les capacités de Qiao Nian. Même s’il pensait que Ye Wangchuan ne la jugerait pas à tort, il ne pouvait pas se calmer. Il ne put s’empêcher de dire : « Soeur Qiao, quand est-ce que Maître Cheng se réveillera ? Pourquoi ne jetterais-tu pas un coup d’œil ? »

Qiao Nian venait de terminer une partie avec Qin Si. En entendant cela, elle se déconnecta.

Le message de Qin Si suivit.

[Sœur Qiao, pourquoi as-tu battu en retraite ? Reviens !]

Qiao Nian baissa les yeux et tint son téléphone avec désinvolture. Ses doigts clairs appuyèrent sur l’écran tandis qu’elle répondait à son message.

[QN : Non, j’ai quelque chose à faire.]

Le message de Qin Si s’afficha rapidement.

[J’attendrai que tu aies fini ton travail ?]

[QN : Je ne sais pas quand j’aurai fini. D’ailleurs, je te réveillerai si je veux jouer].

[D’accord, quand tu veux, j’attendrai que tu me convoques.]

Qiao Nian ne répondit pas. Elle rangea son téléphone. Après une journée bien remplie sans avoir bien dormi, elle plissa les yeux et dit d’une voix un peu rauque : « Bientôt. Il se réveillera dans dix minutes tout au plus. »

Les dix minutes ne comptèrent pas longtemps.

Bo Jingxing réprima son anxiété pour le moment et attendit patiemment.

Le temps passa.

En un clin d’œil, il leva le poignet pour regarder sa montre. C’était l’heure.

Le vieil homme allongé sur la table n’avait pas l’intention de se réveiller. Le regard de Bo Jingxing s’assombrit légèrement, et il s’apprêtait à parler lorsque Chen Zhu, qui se trouvait à ses côtés, s’exclama soudainement : « Jeune Maître Bo, Maître Cheng est réveillé. »

« ? » Bo Jingxing regarda immédiatement le vieil homme allongé sur la table.

Comme prévu, les doigts de la personne qui était dans le coma bougèrent tandis que le vieillard aux cheveux blancs bougea d’abord sa main gauche. Ensuite, ses yeux bougèrent également. Puis… sous les regards inquiets de quelques personnes, il ouvrit lentement les yeux.